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20 octobre 2012


OGM (suite)

Pour des règles plus fiables...

L’étude menée par le professeur Séralini sur la toxicité du maïs transgénique NK 603 de Monsanto continue de faire l’objet de vives critiques cherchant à la discréditer et à invalider ses résultats. Certaines de ces critiques, notamment sur les aspects relatifs à la représentativité statistique des résultats semblent fondées. Cependant, beaucoup de ces critiques pourraient de la même façon être appliquées aux tests menés par les laboratoires financés par les firmes produisant OGM et pesticides et qui servent de base à l’autorisation de mise sur le marché octroyée par les autorités sanitaires (taille des échantillons, souche de rats utilisés).

On peut espérer que ces critiques et la place qu’a pris le débat dans les medias entraineront une modification de la réglementation afin de s’assurer de la validité des tests et études qui seront menées à l’avenir. Basta!, l’agence d’informations sur les luttes environnementales et sociales (www.bastamag.net) souligne ce 18 octobre, comment une étude «bidonnée» faite par Monsanto sur le seul OGM autorisé à la culture en Europe, le Mon810, a été validée par les autorités sanitaires, alors que dissimulation et extrapolations peu scientifiques ont été soulignées par un rapport intitulé « Expertise des OGM, l’évaluation tourne le dos à la science », divulgué par l’association Inf’Ogm le 17 octobre dernier.

Il est donc urgent de remettre de l’ordre dans la maison et de revoir les règles de conduite des études préalables aux autorisations de mise sur le  marché afin de les rendre plus fiables et de protéger producteurs, consommateurs et notre environnement.

(à suivre...)

Dernière actualisation: novembre 2012

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